Je m'appelle Emma, j'ai 19 ans, et j’ai suivi en France un Bac S SVT avec option informatique, obtenu avec mention Bien. Je suis partie juste après le lycée afin d’étudier à Montréal, à l’âge de 17 ans. Afin d’avoir le niveau d’anglais requis, j’étais partie deux ans avant pendant deux mois en Australie pour apprendre la langue.
J’ai passé mon IELTS a mon retour en France et j’ai obtenu 8.0 après un an de préparation. Je n’étais pas sûre de souhaiter étudier à l’étranger, et mon séjour en Australie m’a permis de me décider sur mon projet.
Je me suis inscrite pour un Bachelor "Computer Sciences" en trois ans au sein de l'université de Concordia car je savais que je voulais étudier dans l’informatique et le jeux vidéo. Montréal est la ville du jeu vidéo, et le programme "Computer Sciences" est la formation type pour rentrer dans ce milieu, c’était donc l’opportunité rêvée !
C’est aussi une formation très vaste : on apprend à coder des applications, des jeux, des sites internet. La formation n’est pas particulièrement difficile dans la mesure où j’aime ça.
Les requis pour Concordia était d’avoir mon Bac Scientifique, plus de 7.0 à l’IELTS ainsi qu’un minimum de 12 en Science (Maths / Physique / Chimie / SVT).
Dans mon lycée, les notes données étaient toujours très basses. En étant l’une de meilleures de ma classe, je cumulais à 9 de moyenne générale. Lorsque je me suis inscrit à Concordia, mon dossier a été refusé car je ne remplissais pas les conditions (minimum de 11 en Science). Je pouvais cependant faire réévaluer mon dossier lors de l’obtention de mon Bac si je remplissais cette condition. J’ai obtenu une moyenne de 14,75 au Bac Scientifique que j’ai envoyé dès que possible à l’université. Ils m’ont répondu le jour même pour confirmer mon admission !
Le problème cependant est que le baccalauréat et l’obtention des résultats sont relativement tards. J’avais postulé à McGill dans les mêmes conditions, sauf qu’ils ne rouvraient pas les dossiers après une certaine date qui était bien sûre avant les résultats du bac. C’est donc une opportunité manquée même si je ne regrette rien !
Oui, c’était plutôt difficile. Au niveau de l’université de Concordia ou McGill, il y a beaucoup de ressources pour t’aider disponible sur leurs portails respectifs. Cependant, les documents à fournir ne sont pas toujours très clairs, notamment à cause de la traduction français / anglais qui peut t’induire en erreur.
Avec toutes les catégories d’étudiants et niveau d’études présentés sur les portails d’inscription, il est aussi difficile de savoir dans à quelle catégorie tu dois te rattacher. Contacter l’université est alors une bonne idée pour éviter la moindre erreur.
Je suis partie au Canada après le bac, le 27 août plus exactement. Pendant les deux mois qui ont suivi l’examen, j’ai du faire toutes les démarches en France afin d’être à jour lors de la rentrée, et je me concentrer sur autre chose.
Les démarches les plus importantes sont :
Obtenir le permis d’études au Québec
Obtenir le CAQ : certificat d’acceptation au Québec
L’arrivée s’est plutôt bien déroulée et je n’ai pas eu de problème particulier. J’ai utilisé le service Accueil Plus proposé par l’aéroport de Montréal qui est gratuit et accélère les démarches à l’aéroport. Il faut s’enregistrer en ligne et ils préparent à l’avance tes documents ainsi que ton visa d’études.
Ensuite, une fois installée, j’ai passé les premiers 5 jours à faire des démarches puis ensuite tout était réglé.
J’ai trouvé ça super excitant, particulièrement la différence de culture avec la France, les gens étant très positifs. Puis j’étais simplement contente de vivre au Canada ! J’ai rencontré dès les premières semaines de nombreuses personnes grâce à la semaine d’orientation.
Je m’attendais à faire de la programmation toute la journée pendant mon cursus. En faîtes, la vie étudiante est très développée et te propose de nombreuses opportunités de diriger des projets.
J’ai par exemple réussie à devenir présidente d’une association. Je gère un budget d’un demi million de dollars à travers l’association ICA avec le trésorier. L’argent provient en grande partie du budget de la faculté, afin que par la suite on l’investisse dans des évènements afin d’animer la vie étudiante. On arrive aussi à récolter des fonds à travers nos partenaires, avec 20 % du budget provenant de sponsors.
Quelques exemples d’évènements auxquels on participe : Journée carrière, Frosh (semaine d’intégration), cours personnels pour étudiants, compétition entre étudiants…
Lorsque je suis arrivée, j’ai eu l’occasion de participer aux évènements suivants afin de rencontrer d’autres étudiants et me familiariser avec l’université :
La semaine d’orientation
Discover Concordia
L’Association ICA
Le Barbecue d’orientation
Frosh Week (semaine de soirées et d'évènements pour tous les nouveaux étudiants)
L’immersion était t’elle rapide ou un temps adaptation a t’il été nécessaire ?
Non, j’étais assez préparée avant de partir, donc je n’ai pas eu de problème sur place !
Au niveau du logement, je n’avais pas envie de chercher d’appartement, du coup, j’ai préférée signer pour une résidence étudiante à Montréal.
J’ai loué un logement dans une résidence étudiante Varcity 515 pendant un an. On avait un appartement de 4 personnes avec une chambre par personne, deux salles de bain à partager, un salon, et une cuisine. J’étais avec 3 filles, une était de Ottawa, l’autre de Toronto et la dernière était canadienne. Deux d’entres elles avaient déjà passés un an à Varcity et connaissaient pas mal de monde.
Le loyer était de 760 $ par mois, soit environ 545 euros. C’est relativement accessible pour des colocations situées dans le centre ville, et les prix diminuent proportionnellement à la durée de ton contrat.
Au niveau de mon emploi du temps, j’ai environ une douzaine d’heures de cours par semaine. A côté de ça, je passe beaucoup de temps au sein d’une association étudiante ECA (Engineering and Computer sciences Association).
Je rajoute en général une douzaine d’heures de travail personnel pour toujours être à jour avec mes cours. La charge de travail est clairement gérable et laisse la possibilité de faire beaucoup à côté.
Globalement, je pense qu’il est largement possible de travailler à temps partiel à côté mais beaucoup de gens préfèrent s’impliquer dans la vie étudiante et la vie associative à la place.
Au niveau de l’anglais, je suis passé de bon académiquement à complètement bilingue. La partie pratique permet de beaucoup s’améliorer et d’être plus spontannée.
A Montréal, si tu parles à tout le monde en français, les gens te parlent en français. Si tu fais l’effort de parler anglais, les gens répondront en anglais. Il est donc tout à fait possible de parler 90% du temps en anglais à Montréal. Je peux passer un mois sans parler en français si je le souhaite.
Il faut savoir que la partie « Downtown » de la ville et plus généralement le centre-ville sont très anglais. Il n’est pas rare de trouver des canadiens ne parlant pas français dans les bars, les cafés ou les magasins.
Mes amis sont majoritairement des anglophones de Montréal mais je rencontre aussi pas mal d’étudiants internationaux qui viennent d’un peu partout dans le monde. Concordia est une université anglophone située dans la partie anglaise de la ville, l’anglais est donc prédominant !
Je dispose de suffisament de temps pour voyager régulièrement si je le souhaite, avec des weekends de 3 ou 4 jours.
Montréal permet de voyager sur toute la côte Nord-Est de l’Amérique du Nord assez facilement. Au Canada, Toronto, Ottawa, Québec ou encore les Laurentines sont accessibles en mois de 6h de trajet. Des voyages aux USA sont aussi possible, avec notamment New-York, Chicago ou Boston qui sont accessibles en bus à des tarifs attractifs.
Montréal est vraiment un excellent point de départ pour voyager !
La ville de Montréal est vraiment agréable à vivre. Elle est vaste, les rues sont larges, on a jamais la sensation d’être à l’étroit. Il n’y a pas énormément d’activités touristiques à faire, mais la ville en elle-même est vraiment belle. Les endroits vraiment agréables à visiter sont le Mont Royal, le Vieux port ou encore le centre-ville.
Vous avez décidé d’étudier au Québec et vous vous demandez quelles sont les avenues qui s’offrent à vous en termes d’hébergement. Les voici :
Chaque résidence a ses propres caractéristiques. Plusieurs n’offrent que des chambres individuelles alors que d’autres proposent plutôt des studios meublés et appartements plus spacieux. Ainsi, l’UQAM, par exemple, met à la disposition de ses étudiants deux appartements meublés de 8 chambres à coucher pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes, en plus de studios simples, doubles, etc.
Avantages et inconvénients de cette formule :
Il faut s’y prendre tôt pour réserver parce que les places s’envolent rapidement
À vérifier quand vous louez : certaines chambres n’offrent qu’un équipement minimum pour cuisiner (micro-ondes et mini-frigo). D’autres ne permettent pas de cuisiner sur les lieux loués et mettent une cuisine communautaire à disposition
Vous vivez généralement près de votre faculté et de la bibliothèque, d’où économie de frais de transport
Hébergement à bon prix
Environnement sécuritaire
Un bon moyen de faire connaissance avec des gens du Québec, mais aussi des étudiants du monde entier
Règlements stricts à respecter
Où trouver ces résidences ? Chaque Université et Cegep (Collèged’enseignement général et professionnel) qui offre de l’hébergement à ses étudiants en fait la promotion sur son propre site web.
Il s’agit ici de partager (ou non) un appartement avec une ou plusieurs autres personnes. Il peut s’agir de gens que l’on ne connaît pas encore ou de gens avec qui on est venu étudier et avec qui on s’entend bien.
Avantages et inconvénients de la colocation :
Un bon moyen de faire connaissance et de s’intégrer dans la communauté et de se faire de nouveaux amis.
Malheureusement, il est possible que la vie communautaire ne soit pas toujours une réussite
Une vie «en ville», plus ou moins éloignée de l’institution d’enseignement. Donc, meilleur contact avec tout ce qu’offre la ville, mais frais de transport à prévoir
Type d’hébergement plus cher que la résidence universitaire, selon le logement et le nombre de personnes qui le partagent, mais espace de vie généralement plus spacieux qu’en résidence
Peu ou pas de règlements autres que ceux que l’on se donne pour faciliter la vie en commun
Où trouve-t-on ces appartements? Sur les sites web des agences de location d’appartements meublés, sur les sites de petites annonces, dans les journaux, etc.
Les appartements en location au Québec sont de deux types : les appartements non-meublés et les appartements meublés et équipés
Difficiles à louer à partir de l’étranger
Exigent une recherche intensive lors de l’arrivée. En général, les villes du Québec ne manquent pas de logements à louer.
Dans la plupart des cas, il faut signer un bail d’un an au minimum, ce qui convient aux étudiants désireux d’étudier plus d’une session au Québec. Certains sont déjà équipés d’une cuisinière et d’un réfrigérateur (semi-meublés). Généralement, toutefois, ils ne le sont pas.
Exigent l’achat de meubles et d’électroménagers mais il est facile et économique d’en acheter des usagés
Dans certains cas, le chauffage et l’électricité sont inclus dans le prix du loyer. Généralement, ils ne le sont pas. Bien se renseigner avant de signer.
Exigent des ententes avec un ou des fournisseurs de services : Hydro-Québec (électricité), Gaz Métropolitain (gaz), Bell Canada ou Vidéotron (téléphone et internet, etc.
Le prix pour une personne est fonction de l’appartement et du nombre de locataires qui l’occupent, mais généralement plus économique que la location d’un appartement meublé
Mode d’hébergement convenant bien aux étudiants qui ne viennent au Québec que pour une session ou deux.
Appartement «prêt à vivre» dès la descente de l’avion
Pas de meubles à acheter
Pas de fournisseurs à contacter
On trouve des appartements meublés de toutes tailles, allant du studio à l’appartement meublé de 5 chambres à coucher
Le prix pour une personne est fonction de l’appartement et du nombre de locataires qui l’occupent mais généralement plus cher que la location d’un appartement non-meublé
Faciles à louer à partir de l’étranger
Se louent au mois.
Souvent le loyer demandé comprend tout : chauffage, électricité, téléphone avec appels locaux illimités, Internet, câble télé. Il est possible toutefois que des frais supplémentaires soient demandés pour certains de ces services : bien se renseigner avant de louer.
Peuvent être loués en faisant appel aux services d’une agence d e location d’appartements meublés ou directement en contactant le propriétaire de l’appartement
C’est la Loi sur la Régie du logement et le Code Civil qui régissent le domaine de la location d’appartements au Québec.
Vous trouverez la loi sur la Régie du logement ici : http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=%2F%2FR_8_1%2FR8_1.htm
Vous trouverez le Code Civil et les articles régissant le louage ici : http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/CCQ/CCQ.html#D1851
Vous ne voulez pas vous plonger dans ces lois arides et ennuyeuses ? Alors, allez tout simplement faire un tour sur le site de la Régie du logement du Québec.
Vous y trouverez, entre autres, des explications claires sur :
Les étudiants français sont nombreux a souhaiter s'expatrier au Québec durant leur stage de fin d'année, en particulier les DUT, BTS et Licence Professionnelle. Mais quelles sont les démarches nécessaires à l'obtention d'un stage au Québec ? Comment trouver une entreprise ?
A moins que vous partiez dans le cadre d'un partenariat avec votre école et que des offres de stage soient proposées, il risque pour vous d'être assez difficile de trouver une entreprise. Des organismes existent néanmoins pour vous aider mais leurs services sont la plupart du temps payant.
Il va donc falloir faire vos recherches par vous-même, en postulant sur les sites internet d'entreprises situées au Québec, ou d'entreprises françaises s'étant installées au Québec. Des associations sont aussi prêts à vous aider dans vos démarches, tel l'Association France - Québec.
Pas vraiment d'astuces donc pour trouver un stage au Québec, faîtes marcher votre réseau, contactez des agences sur places, contactez des entreprises par téléphone, à vous de faire un maximum d'efforts !
Une fois votre entreprise trouvée, il faut commencer par télécharger un dossier de demande de stage sur le site du consulat Québecois, une rubrique spéciale étant dédiée aux étudiants souhaitant partir en stage. Il y a un accord, avec la France cependant, qui fait que seul un nombre de places limités est octroyé aux étudiants européens.
Ensuite, il vous faut télécharger "la trousse" qui contient toutes les informations nécessaires pour obtenir les documents validant votre départ.
Il vous faut aussi prouver que vous serez capable de vivre au Québec durant toute la durée du stage sans avoir besoin de travailler, selon le consulat, le montant nécessaire minimum est de 700 euros par mois. De plus, une personne tiers doit se accepté d'être garante en cas de problèmes financiers.
Au final, les démarches prennent au maximum 8 semaines. Pour plus d'informations, vous pouvez retrouver l'interview de Marion, sur son stage au Québec.
Ce classement est fait par rapport à celui du "QS top universities ranking" qui est reconnu dans le monde entier. Il est disponible à cette adresse : http://www.topuniversities.com/world-university-rankings .
Avant toute chose, n'oubliez pas que les classements ne sont qu'un critère dans le choix de votre université et ne doivent pas prendre une place trop importante. Des universités à taille plus "humaine" peuvent vous apporter autant voir plus, bien qu'elles soient moins bien classées en raison de leur taille justement.
La liste suivante ne prend en compte que les universités présentes au Québec, les rêgles d'entrées et les formalités étant différentes pour les étudiants français par rapport au Canada. Les universités Québecoises peuvent être divisées en deux catégories, selon la langue officielle pratiquée lors des cours.
Statut linguistique Anglais :
Statut linguistique français :
A savoir que l'université de Québec proposent plusieurs campus dans des villes de tailles inférieures tel que Chicoutimi ou Trois-Rivières. Un test d'anglais vous sera demandé lors de votre candidature si vous postulez pour des cours en anglais.
Partir étudier au Québec !
Le Québec en 5 points importants:
Au niveau de la culture, les français ont tendance à penser à tort que le Québec a une culture proche de la notre. Cependant si la population parle la même langue, elle garde malgré tout une culture américaine et une mentalité différente. Cela se retrouve aussi dans le système universitaire qui ressemble à celui des Etats-Unis, tant dans l’administration que dans les méthodes d’éducation. Vous bénéficierez donc d'études assez "libres" dans vos choix avec beaucoup moins de cours mais vous devrez fournir un travail personnel important.
Le Québec propose de très grands espaces naturels qui blufferont plus d'un étudiant étranger. Il abrite des nombreux lacs et rivières, une immense forêt boréale, un fjord et un fleuve majestueux ainsi que plusieurs parcs nationaux dont l’aspect change au gré des quatre saisons. Les étudiants français ont donc de quoi visiter et être dépaysés !
Les universités sont financées par le gouvernement national mais les programmes qu’elles dispensent sont gérés indépendamment selon les provinces et les trois territoires indépendants existant au Canada. Le Québec ne déroge pas à la règle Chaque établissement choisit donc la structure de ses programmes, les points de repères pour les étudiants sont donc peu nombreux.
Mais ne vous inquiétez pas, conscientes de ce problème, les universités ont crées l’AUCC (Association des universités et collèges du Canada) à laquelle 95 universités du pays ont adhéré. L’appartenance à cette association démontre une bonne qualité d’enseignement et des programmes aux normes internationales.
Dans le cas du Québec, les diplômes délivrés se rapprochent des diplômes français contrairement au reste du Canada plutôt calqué sur le modèle américain. A l'obtention du diplôme, des crédits sont d'ailleurs délivrés de la mème manière qu'en France.
Premier cycle : Le baccalauréat = bac +3 Il correspond à notre licence, ou au Bachelor anglais. Il peut dans certains cas se faire en 4 ans
Deuxième cycle : Le Master = bac +5 équivalent de notre master en France
Troisème cycle : Le Doctorat = bac +8 équivalent du doctorat français
Il est conseillé de commencer les démarches au minimum 8 mois avant le départ.
Le Québec faisant partie intégrante du Canada, les démarches à effectuer pour y étudier sont les mêmes que pour celui-ci.
Vous devez envoyer un dossier à chaque université pour laquelle vous postulez, le Canada n’ayant pas de système centralisant les demandes. Les dates limites de réception de dossier sont comprises entre le 1er janvier et le 1er mars selon les universités, il vous faudra donc vous y prendre dès le mois de Novembre. Les frais de dossier varient de 40 euros à 60 euros selon les universités.
Les requis pour accéder au système universitaire canadien sont assez simples, il vous faut avant tout le baccalauréat français. Les inscriptions se font sur dossier, avec des critères différents selon les universités. Il n’est ainsi pas rare qu’il vous soit demandé une mention au bac, ou bien une note minimum dans certaines épreuves. L’université McGill demande ainsi une note minimum de 11 au bac anticipé de français. Il vous sera aussi demandé de justifier votre niveau d’anglais, via les tests officiels comme l’IELTS ou le TOEFL. Je vous invite donc à vous rendre dans la rubrique « Tests de niveau de langue ».
Une fois ces requis remplis et la lettre d’acceptation de l’université reçue, vous pouvez commencer à aborder les étapes suivantes. Si vous partez étudier plus de 6 mois, il vous faut demander un permis de séjour temporaire pour étudiant, à l’ambassade canadienne située à Paris.
Ambassade du Canada en France : 35, avenue Montaigne, 75008 Paris. Tél. : 01 44 43 29 99
Ce permis est valable pour une durée donnée, et uniquement pour l’établissement scolaire vous ayant accepté. Il faut en moyenne 6 semaines pour l’obtenir. Les requis pour l’obtenir sont :
A cela, il vous faut rajouter une autre formalité nécessaire uniquement pour les étudiants partant au Québec, le « certificat d’acceptation du Québec » qui est délivré par le service d’immigration de la délégation générale du Québec.
Une fois toutes ces formalités remplies, vous êtes enfin prêt à partir étudier au Québec !
Paysages magnifiques, nature préservée, le Québec possède une excellente réputation chez les français qui voient dans cette province une opportunité d'expatriation.
Bien qu’il possède certains liens avec la culture française, il n’est pas compris dans la zone Erasmus, même si de nombreux accords permettent aux étudiants français de bénéficier de multiples avantages pour y étudier.
Vous souhaitez partir étudier au Québec en solo ? Les démarches administratives et formalités pour s'inscrire dans une université Québecoise sont détaillées dans "Les formalités pour étudier au Québec".
Vous souhaitez en savoir plus sur le système universitaire québecois ? Les différents diplômes, ainsi que le système de reconnaissance des universités sont présentés dans "Le système universitaire québecois".
Vous ne savez pas quelle université choisir pour les inscriptions ? Pour vous aider dans votre choix, les universités quebecoises vous sont presentés dans deux catégories différentes, selon la langue dans laquelle les enseignements sont dispensés.
Vous souhaitez partir dans le cadre d'un programme d'échange ? Le CREPUQ est le programme d'échanges d'étudiants entre la France et le Québec, vous pourrez en savoir plus dans "Le CREPUQ : programme d'échange entre la France et le Québec".
Vous souhaitez faire un stage au Québec ? Les démarches à effectuer pour pouvoir partir travailler au Québec, ainsi que quelques conseils sont donnés dans "Trouver un stage au Québec".
Vous souhaitez avoir un aperçu rapide du Québec dans sa globalité? Les informations utiles sur le Québec, son territoire et sa culture vous sont données dans "Le Québec pour un étudiant français".
Marion témoigne sur sa vie à Montréal pendant son stage en entreprise de 3 mois après un DUT Techniques de Commercialisation. Découvrez son expérience sur place, et ses quelques conseils !
Emma est partie étudier à Montréal pour trois ans dans le cadre d'un Bachelor "Computer Sciences".
Découvrez sa vie au Canada au sein de l'université de Concordia, et les démarches qui lui ont permis de partir étudier au Québec après l'obtention du bac.
Study Experience est une agence de placement universitaire internationale, qui a pour vocation d'aider les étudiants dans leurs démarches pour étudier à l'étranger. Study Experience s'occupe des étudiants souhaitant partir étudier au Québec, pour l'ensemble des formalités, et les conseils tout au long de leur parcours. Plus d'infos dans "Les APUI".
Chapka Assurances est un assureur spécialisé dans les départs à l'étranger, notamment pour les études avec sa formule CAP Student, et accompagne chaque année des étudiants partant étudier au Québec.
Vous avez des questions à poser sur les études au Québec ? N'hésitez pas à consulter notre forum, et à vous créér un compte sur le site afin de poser et répondre aux questions sur le forum des études au Québec.
Les inscriptions s'ouvrent au plus tôt à partir d'Octobre et se terminent vers Avril. Alors commencez à vous préparer dès maintenant pour vos candidatures ! Vous avez besoin d'un accompagnement ? Study Experience, l'agence spécialisée dans les séjours d'études à l'étranger, est là pour vous aider !