Vous pouvez retrouver l’intégralité des « Labor Laws » du Japon sur le portail de la « Japan Institute for Labor Policy and Training » ou de la « NATLEX ». Le Japon dispose d’une réglementation du travail développée et en constante évolution.
Cependant, les témoignages et les avis des différents médias montrent une différence majeure entre la réglementation officielle du travail en place et la réalité des employés japonais dans leur quotidien. Nous allons donc nous intéresser aux droits des salariés ainsi que les différents types de contrat auxquels les entreprises japonaises peuvent faire appel.
Les japonais travaillent officiellement 8 heures par jour pour un maximum de 40 heures par semaine. Selon la régulation du travail, un employeur ne peut pas demander à un employé de dépasser cette charge. Dans les faits cependant, près de 22% des japonais réalisent plus de 49 heures supplémentaires chaque semaine pour leur activité, alors que la quasi-totalité de la population considère que travailler plus est nécessaire pour conserver son emploi.
Il en résulte un phénomène dit « Karo-shi » , où chaque année plusieurs milliers de japonais meurent au travail dû au stress, à une mauvaise condition physique voire au suicide. Le gouvernement japonais combat cependant ce problème, et a mis en place des solutions et une communication constante auprès des entreprises pour s’assurer que le nombre d’heures supplémentaires effectué par les japonais diminue dans les années à venir.
En 2017, un salarié japonais doit obtenir au minimum 10 jours de congés payés par an dans le cadre de son contrat de travail.
Dans les faits, les employés japonais disposent contractuellement de 18.5 jours en moyenne par an selon une étude du Ministère du travail au Japon, mais n’en utilise que 9 en moyenne .
De nombreux témoignages présents dans les médias démontrent que la culture du travail au Japon n’incite pas les employés à prendre leurs congés annuels, et qu’une partie d’entre eux les utilisent surtout en cas de maladie. Cette situation entraîne des problèmes de santé pour une part de la population, au point que le gouvernement japonais souhaite obliger les employés à prendre leurs congés.
Le Japon est constitué de 47 préféctures qui déterminent chacune le salaire minimum en vigueur dans leur région. Celui-ci varie de plus ou moins 20% à travers le pays, avec une moyenne de ¥823 de l’heure, soit 6 euros. Le gouvernement a pour objectif de la passer à ¥1000 d’ici à 2020 selon le Japan Times, bien que ce taux horaire soit considéré comme insuffisant pour vivre correctement au Japon.
Le salaire minimum doit donc être un indicateur pour vous, mais ne doit pas être vu comme suffisant pour vivre dans le pays.
Il existe trois types de contrats de travail principaux au Japon dont voici les termes globaux :
Employé permanent ou Sei-sha-in: vous êtes un employé à durée indéterminée au sein de l’entreprise et bénéficiez de tous les avantages liés à votre position.
Employé sous contrat ou Keiyaku sha-in: vous êtes un employé à durée déterminée au sein de l’entreprise, et bénéficiez de certains avantages comme la sécurité sociale nationale ou les congés payés après 6 mois au sein de l’entreprise. Les employeurs sont dans l’obligation de vous payer vos heures supplémentaires, contrairement aux employés permanents.
Employé sous-traitant / temporaire ou Haken sha-in: vous êtes un employé d’une agence d’intérim ou de consulting et rejoignez une entreprise pour une mission spécifique. Vous disposez d’un contrat avec l’agence qui facture directement vos services à l’entreprise d’accueil.
Vous pouvez retrouver plus d’informations sur les contrats de travail au Japon sur le portail Export to Japan ou encore sur le portail de la Japan External Trade Organisation (JETO). Votre contrat de travail japonais doit dans tous les cas être écrit, et présenter les éléments suivants :
La durée et le lieu de la mission
Les tâches de l’employé dans le cadre de sa mission
Les horaires de travail, le paiement des heures supplémentaires, les congés payés
La rémunération et sa méthode de calcul
L’encadrement des conditions de préavis pour l’employeur et l’employé en cas de départ
Tout comme la majorité des pays de l’OCDE, toute clause dîte abusive ou réduisant les droits de l’employés par rapport à la réglementation du travail en vigueur est réputée non écrite et ne sera pas valable.Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter l’article dédié de la Japan External Trade Organization (JETO).
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