Avec des frais d'entrée de seulement 400 euros par an, la très grande majorité des jeunes peuvent tenter de se former. Alors certes, la France n'occupe pas les premières places des classements mondiaux, mais à l'heure où les étudiants anglais et américains doivent payer au minimum près de 7000 à 15 000 euros pour seulement rentrer à l'université et obtenir une formation, la France privilégie l'accès à tous, même si cela peut se faire au détriment de la recherche ou d'infrastructures en excellent état. 

"Le Monde" a d'ailleurs publié un article très intéressant sur le sujet, qui mérite d'être lu en détail. Celui-ci met surtout en avant le fait que dans les pays anglo-saxons, énormément d'étudiants doivent s'endetter pour pouvoir s'offrir des études supérieures, et qu'il n'est pas rare que ces dettes dépassent les 30 000 euros.

Alors que l'on a tendance à réserver les grandes écoles françaises à l'élite, ce que nous estimons comme sélectif est la norme dans les pays anglophones. Maintenant, reste à savoir si l'accessibilité aux études à la française n'a pas un effet dévalorisant trop important sur la valeur des diplômes...