Étudier en Corée du Sud

Julien, étudiant pour un semestre à Séoul en Corée du Sud :



Je m’appelle Julien, étudiant en école de commerce à Kedge Business School Bordeaux au sein du programme Grande école.

Julien, étudiant en échange à Séoul en Corée du SudJ’ai eu l’occasion de partir étudier un semestre en Corée du Sud à l’université de Sungkyunkwan à Séoul (SKKU) dans le cadre de mon échange international de niveau Master pour mon dernier semestre d’étude.

Quand as-tu commencé à préparer ton départ à l’étranger ?



J’ai toujours voulu partir étudier à l’étranger ! Déjà, lorsque j’étais étudiant en DUT, je voulais faire un DUETI à l’étranger. Finalement, j’avais participé aux concours et rejoint une école de commerce en admission parallèle. Je savais à l’avance que celle-ci me permettrait de partir au moins 6 mois à l’étranger.

Une fois dans l’école, je voulais avant tout une destination vraiment éloignée, pour découvrir une nouvelle culture difficilement accessible depuis l’Europe. C’était plus particulièrement l’Asie et l’Océanie qui m’intéressaient.

Mon classement interne au sein de l’école, en fin de premier tiers de promotion, m’a donné l’opportunité de partir en Asie. J’ai longtemps hésité entre Bangkok et Séoul !

On entend beaucoup parler de la Chine, du Japon ou de l’Inde comme destination d’études, beaucoup moins de la Corée du Sud ou de la Thaïlande. Cet aspect assez nouveau m’a attiré et j’ai choisi la Corée du Sud après des retours très positifs de la part de ceux qui étaient partis précédemment.

La sélection pour les échanges se fait en temps réel, avec une semaine où l’ensemble de la promotion est convoquée afin de faire son choix. La première partie du classement obtient généralement son premier choix, alors que les possibilités diminuent au fur et à mesure de la semaine et que l’on descend dans le classement. Il y avait 10 places à Séoul pour l’année 2015, et j’ai dû être le 6ième ou 7ième à faire ce choix.

Quelles ont été tes démarches pour partir en Corée du Sud ?



Kedge a énormément simplifié le processus d’inscription et de départ à l’étranger. Les démarches étaient simples et rapides. J’avais un point de contact avec les relations internationales de mon université d’accueil en Corée du Sud pour poser mes questions.

Voici un aperçu de ce qu’il m’a été demandé de faire :

1. Passer l’examen d’anglais du TOEFL avec un score d’au moins 80 (j’ai obtenu 93). Les cours étant en anglais, un minimum de maîtrise de la langue était requis pour pouvoir partir.

2. Un dossier d’inscription papier à remplir et à renvoyer. L’université coréenne m’a envoyé un dossier à remplir, ainsi que les démarches pour obtenir le visa étudiant, le logement sur place, souscrire aux cours en ligne et préparer mon arrivée à travers un guide pratique.

On m’a aussi fourni un planning à respecter pour les différentes procédures afin d’éviter tout retard. En plus, le contact de l’université nous envoyait des emails pour nous tenir à jour. Il était donc difficile de rater quelque chose !

 
Séoul en corée du sud


As-tu obtenu des bourses d’études pour ton séjour en Corée du Sud ?



Suivant les conseils de Kedge, j’ai postulé à la bourse régionale d’Aquitaine « Aquimob », grâce à laquelle j’ai réussi à obtenir 1600 euros pour toute la durée du séjour, ce qui me faisait 400 euros par mois.


Cette bourse était attribuée en fonction de la durée de l’échange et des revenus des parents. A cela s’ajoutait les bourses du CROUS sur critères sociaux de 460 euros par mois que je percevais déjà lors de mes études en France.

As-tu du choisir tes cours avant ton départ ?



J’ai effectivement dû choisir mes cours en ligne avant mon départ. Ces choix n’étaient pas définitifs et avaient pour but de donner une première indication à l’université. Une fois sur place, j’ai d’ailleurs changé une bonne partie d’entre eux à cause de nombreuses contraintes et quelques surprises …

As-tu aussi réservé ton logement avant ton départ ?



Découvrir la ville de Séoul en CoréeJe suis passé par les logements universitaires liés à SKKU pour me loger. La réservation du logement était compliquée car il fallait faire un paiement international et ma banque ne le permettait pas. Au final, je suis passé sur une autre banque française pour pouvoir payer le logement et souscrire à une offre étudiante par la même occasion.

Les étudiants savaient qu'ils allaient être deux par chambres, alors que les logements étaient répartis sur trois bâtiments. On ne pouvait pas choisir la chambre ni le bâtiment dans lesquelles nous allions nous retrouver, mais ils étaient tous proches du campus.

Pour le logement, il fallait compléter un formulaire qui faisait partie du dossier qui nous avait été envoyé et leur transmettre la version scannée.

Les deadlines étaient assez serrées, on a reçu le mail et on devait avoir fourni le formulaire et envoyé le paiement dans les 10 jours qui suivaient. Sachant qu’un virement international prend environ 5 jours, et que ma banque ne me laissait pas cette possibilité, j’ai vraiment du trouver une solution en urgence.

Il était aussi possible de trouver le logement par soi-même une fois sur place. Les étudiants que j’ai pu croiser une fois en Corée et qui ont cherché directement sur place ont trouvé très facilement un logement dans la semaine de leur arrivée. J’avais peur que cela soit compliqué et je me suis donc tourné vers les logements universitaires, mais dans les faits aucun n’a eu de difficultés !

Le logement universitaire représentait un budget d’environ 400 euros par mois. Ceux qui avaient un logement privé avaient un budget un peu plus important de 500 euros.

Le logement était vraiment très bien, mais il y avait énormément de contraintes. On était séparés entre garçons et filles, il n’était pas possible d’inviter des personnes extérieures à la résidence, et on avait un couvre-feu de 1 heure à 5 heures du matin.

Ces contraintes ne s’appliquaient pas bien sûr aux étudiants ayant un logement privé ! A prendre en compte donc lorsque vous choisirez votre futur logement en Corée du Sud.

Quelles ont été tes démarches pour le visa étudiant sud-coréen ?



L’université m’a envoyé un papier avec les formulaires à remplir. J’ai ensuite du envoyer le formulaire rempli à l’ambassade de Corée du Sud, ainsi qu’une preuve que je disposais d’au moins 4000 euros sur un compte en banque pour pouvoir couvrir mes dépenses durant mon semestre sur place.

J’ai obtenu mon visa dans les trois semaines suivant le début des formalités.

Et pour le vol pour la Corée du Sud, des conseils ?



Pour le vol, j’ai juste pris un aller simple, et non pas un aller-retour. J’avais déjà prévu après mon semestre un road trip de 3 mois en Asie du Sud-Est, et je ne pensais pas repartir de Seoul. Cela me permettait d’être flexible et de ne pas avoir de contraintes concernant mon point de retour, bien que cela soit globalement plus cher.


Comment s’est déroulée l'arrivée en Corée du Sud ?



A mon arrivée sur place, c’était le dépaysement total ! Dans la mesure où c’était ma première expérience en Asie, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Et dans les faits, comme attendu, la culture est totalement différente. Les premiers jours, je me baladais émerveillé dans les rues, au milieu des gens déguisés en mascotte pour t’attirer dans les restaurants.

Julien découvre la Corée du SudJuste après mon arrivée à l’aéroport, je me suis rendu à mon logement, et j’ai rencontré mes premiers amis dont mon colocataire finlandais. J’ai dûarriver sur place 2 ou 3 jours avant le début des cours pour m’acclimater un peu, ce qui n’était pas de trop !

Au sein de l’université, on a eu une journée de présentation dans un amphithéâtre avec une soirée à la fin. La première semaine était très calme niveau ambiance, j’ai été assez surpris ! Il a bien fallu 10 jours avant que les gens commencent à se connaître et à sortir ensemble. Au final, au bout de 2 semaines, on sortait tous les soirs dans les 4 coins de la ville !

On était 400 internationaux pendant le semestre, avec 150 étudiants vraiment dans l’idée de profiter des avantages de la vie étudiante. C’est avec eux qu’un véritable esprit de groupe s’est créé ! Tout le monde était là pour rencontrer de nouvelles personnes et profiter un maximum de cet échange.

Comment se sont déroulés tes cours au sein de l’université SKKU ?



Que peux me dire sur l’université de Sungkyunkwan à Séoul ?

L’université de Sungkyunkwan à Séoul (SKKU) est la première université de Corée du Sud (Plus de 600 ans), et aussi l’une des plus réputées.

Les coréens accordent beaucoup d’importance à une bonne éducation et à la réputation d’un établissement. Lorsque l’on discutait avec les coréens, il était valorisant pour nous de dire que l’on venait de SKKU.

Comment devais-tu choisir tes cours à ton arrivée ?

Kedge m’a imposé de choisir 5 électifs en lien avec le management. On avait un énorme catalogue fourni par SKKU avec plus de 5000 cours toutes spécialisations comprises. En regardant de plus près, il y avait environ 200 cours de gestion / management. Sur ceux-là, seule une quarantaine était dispensée en anglais, ce qui représentait notre latitude dans le choix des modules.

Comment s’est déroulée la sélection de tes cours ?

La première semaine est une semaine de choix des cours : tu assistes à l’ensemble des cours qui peuvent potentiellement te plaire. Durant ce premier cours, le professeur présente le déroulement de son module au cours du semestre, et introduit les bases. A partir de là, à la fin du cours tu valides ou non ton inscription auprès du professeur.

Le choix des cours peut paraître assez simple, mais on a été pas mal d’entre nous à être confronté au fait que les professeurs coréens n’acceptaient pas les étudiants internationaux.

La plupart d’entre eux le font car ils savent par expérience que les étudiants internationaux fournissent un travail bien moins important que les étudiants coréens pour des travaux similaires. Les coréens se dédient à 100% à leurs études, et ils passent des heures et des heures chaque jour à travailler. La bibliothèque est toujours pleine à 22h, ce qui en dit long sur leur mentalité.

Il est vrai qu’à côté les étudiants internationaux n’ont pas du tout la même mentalité et sont beaucoup plus détendus et moins assidus …

A la fin de ma semaine d’initiation, je n’avais que 2 électifs sur 5 que je pouvais rejoindre à cause de ce problème. J’ai dû revenir vers mon école de commerce en France pour revoir les différents électifs sélectionnables afin d’élargir le scope.

Au final, j’ai réussi à prendre l’ensemble des modules en lien avec ma spécialisation Marketing et Management.

Julien au sein d'un groupe d'étudiants internationauxQue représentait la charge de travail liée à tes différents modules ?

1 électif représentait 3 heures de cours par semaine, ce qui me faisait un total de 15 heures/semaine. En termes de travail personnel, il fallait rajouter à peu près 6 heures de plus par semaine. Bien évidemment, les premières semaines étaient très calmes en termes de charge de travail, alors que les dernières étaient beaucoup plus stressantes.

Les cours étaient assez intéressants globalement mais cela restait du déjà vu par rapport à ce que j’avais fait en France. Cela ressemblait énormément à ce que l’on faisait en école de commerce, avec beaucoup de présentations à préparer, et un partiel à la fin du semestre. Selon les cours, il pouvait y avoir plus ou moins de travaux intermédiaires qui comptaient dans la note finale.

Il y a avait-il une mixité entre les étudiants coréens et internationaux ?



Pour la moitié des cours, j’étais uniquement avec des étudiants internationaux. Pour l’autre moitié, on avait des classes mixtes avec les étudiants coréens.

On avait un nombre importants de travaux de groupe avec des étudiants coréens. Ils prenaient l’ensemble des projets très à cœur et pouvait y passer des dizaines d’heures. En comparaison, les étudiants internationaux voulaient profiter de leur semestre en Corée du sud pour voyager et sortir. Cela a créé quelques sources de tension durant le semestre !

Comment s’est déroulée l’intégration avec les étudiants coréens ?



Il faut savoir que les sud-coréens sont des gens très ouverts et très gentils. Ils peuvent venir te voir dans le métro juste parce qu’ils sont heureux de parler avec toi. Des inconnus sont toujours prêts à t’aider, et prendre 10 minutes de leurs temps pour t’expliquer quelque chose si tu te retrouves bloqué ou perdu quelque part.

Au niveau des étudiants, avec l’université il y a de nombreuses associations que l’on peut rejoindre pour rencontrer des coréens. J’ai fait du Taekwondo depuis que je suis petit, et il se trouve que c’est le sport national ! Ils ont tous un très bon niveau et sont très contents de voir qu’un européen partage leur passion. J’ai donc pu faire plein de rencontres chaque semaine grâce à ce sport.

En revanche, il était difficile de rencontrer des coréens pendant les cours car ils étaient bien trop concentrés sur l’enseignement.

J’ai aussi une rejoint l’association d’échanges étudiants entre la France et la Corée du Sud « Kimchi-Camembert ». Chaque semaine, on faisait une sortie culturelle suivie par un dîner, et cela permettait de rencontrer beaucoup de monde de toutes les nationalités.

La nourriture en Corée avec des amis du monde entier !



Comment a évolué ton niveau d’anglais ? Les coréens ont-ils un niveau suffisant pour communiquer efficacement ?



Cérémonie dans les rues de Séoul
A première vue on peut penser que les coréens sont assez mauvais en anglais, mais c’est plus de la timidité de leur part que des lacunes importantes. Ils ne sont pas toujours très à l’aise, et peuvent préférer affirmer qu’ils ne parlent pas anglais que prendre le risque de le parler. Dans les faits, en les poussant un peu, on se rend compte que la très grande majorité d’entre eux sont capables de s’exprimer correctement en anglais.

On parlait toujours anglais entre étudiants internationaux, ce qui m’a permis de progresser très vite à l’oral. Je suis parti d’un niveau correct, et je suis revenu avec un niveau bon voir excellent, au moins à l’oral.

Comment as-tu fais pour voyager durant ton semestre ?



Il se trouve que j’avais beaucoup de chance avec mon emploi du temps, je n’avais cours que 3 jours d’affilés durant la semaine ! J’étais donc en weekend du Jeudi soir au Lundi soir. A cela s’ajoutait la possibilité de manquer 3 fois chaque module durant le semestre, sur un total de 16 semaines de cours.

Grâce à ces deux possibilités, j’ai beaucoup pu voyager !

J’ai d’abord fait un premier voyage au Japon qui est le pays voisin pendant 8 jours avec 3 amis, pendant la période des cerisiers en fleurs. On avait atterri à Kyoto, la ville impériale avec de nombreux temples. Ensuite, on a continué au Japon avec Osaka, puis Tokyo. L’avion nous avait coûté à peine 150 euros aller-retour, et le budget global pour les 8 jours était de 700 euros.

J’ai fait deux autres voyages au sein de la Corée du Sud : un à Busan, deuxième plus grande ville de Corée du Sud juste pour 4 jours. Le second, à la fin du semestre, avec une quinzaine de personnes, dans les îles« Jeju Islands », les iles paradisiaques coréennes. C’est une île à visiter avec un volcan, des plages, et des journées randonnée.

Il est aussi possible de rejoindre facilement les Philippines, même si je n’ai pas eu l’occasion de le faire.

Quel a été ton budget pendant le semestre en Corée du Sud ?



Mon budget s’est découpé approximativement comme suit durant mon semestre :

Logement : 400 euros par mois

Nourriture : 180 euros par mois. En Corée du Sud, les prix en hypermarchés sont très élevés, alors que les restaurants sont très accessibles. On pouvait avoir un bon repas pour 7 euros, 24h sur 24h, du coup on cuisinait très peu et on mangeait tout le temps dehors.

Transport : 120 euros par mois. C’est cher car il n’y a pas de carte d’abonnement à Séoul, il faut donc payer chaque voyage indépendamment.

Assurance : 30 euros par mois. J’ai pris un pack offerte par ma mutuelle étudiante avant de partir.

Vol aller-retour : J’ai pris un aller simple pour 600 euros à cause de mon road-trip qui suivait. L’aller-retour se trouve autour des 800 euros. De mon côté, le retour me coûtera aussi 600 euros en partant de l’Indonésie.

Sorties : 200 euros par mois, on sortait beaucoup du coup cela coûtait cher.

Voyages : Environ 250 euros par mois, bien que cela varie sur la période en fonction du voyage.

A noter que j’ai réussi à financer quasiment l’intégralité du séjour grâce aux différentes bourses que j’ai reçu, ainsi que l’argent que j’avais réussi à mettre de côté après un an et demi de stages.

Qu’as-tu pensé de la ville de Séoul ?



Séoul est une énorme métropole, la 4ième la plus peuplée au monde. Il y a plus de 10 millions d’habitants, et ça se ressent ! Il y a toujours du monde partout dans les rues, et les gens sortent énormément.

 

C’est une ville de pays développé, on trouve absolument tout. La vie nocturne est très importante, notamment dans le quartier Gangnam. On y retrouve les plus gros clubs du pays, et notamment le plus gros d’Asie.

Il y avait un autre quartier que je préférais, plus posé. C’était un énorme parc avec plein de concerts live gratuits, des jeunes en groupe partout dans le parc, et des bars tout autour.

Les coréens sortent beaucoup aussi, ils passent des heures et des heures à travailler la journée, et ils se servent des soirées pour décompresser. La culture entreprise est très forte, et ils sortent entre collègues quasiment sur une base quotidienne après le travail pour boire une bière. Ils ont une culture de la boisson, ils boivent très vite et son soûls dans les deux heures qui suivent leur arrivée.

Ils rentrent ensuite chez eux vers 22h, et il n’est pas rare de voir des coréens en très mauvais état dès 21h dans les rues.

Les transports fermaient entre 1 et 6h du matin, il fallait donc faire avec lorsque l’on sortait et s’adapter en conséquences.

Quelle serait ta conclusion sur ton semestre d’études à Séoul ?



Ce semestre d’échange à Séoul était au-delà de toutes mes attentes ! J’ai été très agréablement surpris par la ville, par les coréens. J’ai aussi pu rencontrer de très nombreux étudiants internationaux, et prendre du temps pour moi afin de voyager. J’ai adoré la culture, et la Corée du Sud est vraiment une expérience à faire !

Les monastères en corée du sud

 
 
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